Site web de la galerie 'Les filles du calvaire' située à Paris.
Inaugurée en 1996 à Paris dans un beau bâtiment industriel du Marais, puis à Bruxelles en 2000 dans le quartier Dansaert, la galerie les filles du calvaire bénéficie de la complicité et du dynamisme de ses deux directeurs : Stéphane Magnan (directeur et propriétaire) et Christine Ollier (directrice artistique).
La programmation de la galerie qu’ils ont initié ensemble comporte trois axes majeurs : les champs de la peinture abstraite, la photographie plasticienne autour de la problématique de l’image et la notion du sujet, et les créations pluridisciplinaires autour de la notion d’installation et la vidéo.
En peinture, la sélection se veut un des reflets possibles de l’abstraction internationale, en représentant des artistes tels qu’ Olivier Mosset (S-USA) ou Renée Levi (S) issus de tendances radicales et minimales que des peintres ayant une expression plus ancrée dans une gestualité picturale, tels Dominique Gauthier (F) et Edouard Prulhière (F-USA). Il ne s’agit pas en effet de promouvoir la peinture au sens restreint du tableau mais bien plutôt de tenter de couvrir un champ de la création contemporaine en mettant en perspective l’élargissement du territoire pictural et du langage de l’abstraction. Dans ce cadre, la galerie défend donc également des peintres qui sortent du tableau pour aller vers l’espace ou le volume, voire la photographie et la vidéo, tels Emmanuelle Villard (F-B), James Hyde (USA) et Noël Dolla (F).
De même en photographie, la galerie a, dès son ouverture, marqué son engagement car sa sélection est composée pour moitié de photographes. La galerie fait le choix de pratiques certes voisines mais toutes singulières. Elle représente des artistes qui jouent avec la notion de mise en scène tels que Karen Knorr (UK), Ellen Kooi(NL), Paul Pouvreau (F), Mohamed Bourouissa (F), avec la notion même de l’écriture photographique selon un style très personnel, tels que Catherine Poncin (F), Corinne Mercadier (F) ou Gilbert Garcin (F). Thibaut Cuisset (F), Gilbert Fastenaekens (B) et Paola de Pietri (IT) sont issus du mouvement européen « Paysage et Architecture ». Charles Fréger (F) quant à lui couvre le champ du portrait. Enfin, Paul Graham (UK-USA) représente un engagement photographique social radical.
Parallèlement, la galerie accentue sa sélection d’artistes internationaux à la pratique pluridisciplinaire tels que Martin Sastre (UR), Hans Op de Beck (B) et Edith Dekyndt (B).
Enfin, la galerie favorise l’émergence de « jeunes » artistes en leur consacrant des premières expositions personnelles en France ou en Belgique. C’est le cas pour Katinka Lampe (NL), Mohamed Bourouissa (F) et Anja Shrey (D).
Outre sa volonté de se positionner et de créer de nouveaux réseaux dans un contexte marchand à la fois local et international en participant à de nombreuses foires, la galerie Les filles du calvaire s’est parallèlement donné pour objectif fondateur de développer une démarche intellectuelle.
De nombreuses collaborations avec des critiques ont vu le jour, dans un cadre éditorial ainsi que par des invitations au titre de commissaire d’exposition, enrichissant la réflexion artistique de la galerie. La mise en place de coproductions en collaboration avec des institutions publiques et privées, permet de présenter une trentaine d’expositions extérieures par an, et a permis à ce jour l’édition d’une cinquantaine de publications.