Site de la sculptrice Elodie Kornheiser.
Éleve du sculpteur Petrus, Élodie n'a pas 20 ans lorsqu'elle sculpte son premier monument pour la mairie de Parmain.
Le bloc de pierre pèse 700 kg.
Sa première commande institutionnelle est dédiée aux enfants.
Sa sculpture représente la citadelle de Merlin l'enchanteur, avec la fée Viviane et un dragon gardien des lieux.La lune, symbôle féminin, veille sur ce monde enchanté.
Réalisation du "PORTEUR DE VIE" pour la ville de Cilaos ( île de la Réunion). Le monument de 3 tonnes est sculpté dans de la serpentine du Zimbabwe.
SCULPTURES
Des dragons et des fées, des gnomes et des géants,
Sous le ciseau magique émergent du néant,
La matière obéit à une volonté
Et de la pierre informe, il naît de la beauté.
La fontaine murmure et le passé lointain,
Ses mythes et ses preux, ressuscitent soudain.
Excalibur jaillit du livre de légendes
Et les elfes côtoient Viviane en Brocéliande.
Enfantant l’univers par tes maternités,
Ô toi, Mère sacrée, ô toi, femme magique,
Toi qui veilles pour nous sur notre éternité,
Les yeux tournés ailleurs, vers un rêve cosmique.
Ces deux noires beautés nous évoquent l’Afrique
Et Merlin nous ramène aux légendes celtiques.
La sagesse est présente en les beaux traits sereins,
Que montrent à nos yeux deux bouddhas tibétains.
Dragon sombre et farouche, aux naseaux dilatés,
Est-ce le Graal que broient tes griffes écartées ?
Païennes déités, belles des temps anciens,
Mystère des regards fixés dans le lointain.
Des dragons fabuleux, aux formes tourmentées,
De leurs anneaux enlacent des corps féminins
Et des astres les voient en mêlant leurs chemins :
Le Soleil rayonnant et la Lune argentée.
Le Soleil masculin fait jaillir la lumière
La Lune féminine éclaire les ténèbres,
Ils tuent l’obscurité et son manteau funèbre,
Ressuscitant tous deux, les aurores premières.
Et grâce à leur union peut naître un lendemain
Pour que l’homme, déchu, redevienne divin.
Statues et bas-reliefs, groupes aux formes pures,
Figurines ou troncs, rondes bosses... sculptures,
Visant l’éternité et bravant l’éphémère,
En figeant le fugace en un manteau de pierre.
Georges KORNHEISER